les vortex stellaires sont une anomalie en soi. Ils existent sous trois formes: le boudin a ressort (ou hélicoïdale), la spirale conique et une forme hybride. Un quatrième forme, qui n’a pas encore été observée, serait la spirale plate qui ne serait ne serait en fait que la forme juvénile ou initiale des autres formes.
Jusqu’ici ça n’a pas l’air intéressant mais si j’ajoute que ces petites bêtes sont un cristal courbe plus que supraconducteur et plus que supramagnetique. Maintenant que j’ai attirée votre attention je vais ajouter qu’ils vivent dans le coeurs des étoiles, ou en plus ils se forment, croissent et se multiplient. Et cela a la grande frayeur des habitants des planètes voisines.
Comme vous l’avez surement compris ces entités se nourrissent du plasma stellaire car on trouve en leur centre un minuscule réacteur a fusion. Celui-ci propulse et alimente l’organisme.
Alors je vois a vos mines sceptiques que le terme ORGANISME vous rebute mais il semble justifié vu que les vortex sont capable de croître a partir du plasma de l’étoile hôte. Ce qui porte a croire qu’ils sont capable de fusion CNO (carbone-nitrogène-oxygène) a partir de l’hydrogène et de l’hélium.
Ceci est fort intrigant surtout qu’ils semblent être capable de synthétiser des éléments ultra-lourds qui les composent car il est peu probable qu’ils les trouvent dans les étoiles infectées. Je dis bien INFECTÉES car leurs effets sur l’astres sont catastrophiques.
Leur présence provoque une surchauffe stellaire et un vieillissement accéléré. Vous me répliquerez que quelques petits monstres de ce genre ne peuvent affecter un astre de cette taille mais malheureusement leur croissance est exponentielle et s’accélère avec la croissance de la température stellaire.
Cette croissance est due en grande partie a la forme BOUDIN ,qui croit en s’allongeant ce qui provoque un allongement de la chambre de fusion interne. Elle éclate en son centre des qu’elle atteint une certaine longueur et par conséquence le boudin se sépare en deux boudins viables et en quelques éclats qui seront absorbés par d’autres vortex.
Une théorie affirmerait que si ces éclats survivaient ils pourraient produire des vortex des autres formes. Théorie aussi contestée que celle qui affirme que les vortex spirales peuvent se refermer pour devenir des vortex hélicoïdaux.
Le vortex hélicoïdaux sont les plus facile a observer car la vitesse de leur propulsion et leur tendance a suivre les lignes de force magnétiques internes de l’étoile font qu’ils remontent souvent a la surface et qu’ils sont même parfois éjectés dans l’espace. Ils se déplacent alors tant que leur réacteur interne le leur permet.
Les vortex filent alors a une vitesse quasi-luminique et leur course se poursuit tant qu’ils peuvent avaler suffisamment d’isotopes fusibles dans leur course. Ce qui les mène au-delà de la limite de la bulle stellaire formée par la répulsion de matière par les vents du même nom.
Donc ils peuvent rencontrer une géante gazeuse ou un compagnon stellaire sur leur chemin et possiblement l’infecter. La probabilité de cet événement est faible mais non nulle.
La capture de ces vortex est problématique car en plus de leur vitesse quasi-luminique pratiquement tous les pièges utilisables ont provoqué la déstabilisation de la structure et la désintégration de la chambre de fusion et de l’objet lui-même.
Il reste cependant une chance de récupérer des vortex qui ont épuisée leur réserve énergétique et qui se seraient éteints sans se désintégrer. Mais ça reste problématique vu leur vitesse atteinte, la difficulté a les repérer et les suivre.
Il serait cependant pertinent de savoir s’il peuvent être rallumées s’ils entrent dans une géante gazeuse ou une étoile. Ou encore artificiellement pour les utiliser comme générateur ou propulseur.
On pourrait leur prêter une certaine intelligence mais la plupart des experts sont d’avis qu’ils sont l’équivalent stellaire d’un virus.
- Dernière communication scientifique du professeur Slooq avant son décès lors de l’explosion de l’étoile Abyss-2-1 maintenant renommée Nova-A21.
DIMENSION GERARD 